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Revue du Web des devises 07/12/2017 : L’euro en baisse face à un dollar revigoré par la réforme fiscale

Cette semaine, les tendances sont inversées par rapport à la semaine passée. L’euro baisse légèrement face à un dollar qui reprend du poil de la bête, bénéficiant d’un regain d’optimisme avec l’avancée de la réforme fiscale. Voici notre revue de presse du Web des devises. 

L’euro baisse face au dollar

Mardi 5 décembre, LaLibre.be rapportait la baisse de la monnaie unique : « L’euro se repliait mardi face à un dollar toujours porté par l’espoir de voir adopter rapidement une réforme fiscale aux États-Unis. » En effet, la réforme fiscale de Trump semble enfin en bonne voie après avoir connu un coup d’arrêt il y a peu et des difficultés à sa mise en œuvre. Ainsi, la monnaie unique valait 1,1828 dollar, contre 1,1865 dollar ce lundi 4 décembre.

Mais le lendemain, la devise européenne remontait à 1,1834 dollar, comme en témoigne cet article de
Boursorama.com : « L’euro regagnait un peu de terrain mercredi face à un dollar dopé en début de semaine par l’espoir de voir adopter rapidement une vaste réforme fiscale aux États-Unis. » La cause à ce rebond ? Unléger repli du dollar qui« s’explique notamment par des prises de bénéfices après sa nette progression des jours précédents, soulignaient les opérateurs. »

Ce jeudi 7 décembre, il continuait sa baisse. Boursorama.com titrait ainsi « L’euro au plus bas depuis deux semaines » : « L’euro pourrait bien signer sa quatrième séance de baisse consécutive face au dollar : la devise cède actuellement 0,18% à 1,1782 dollar, au plus bas depuis le 22 novembre, et lâche près d’1% depuis la clôture de vendredi soir. » Une baisse malgré des statistiques USmitigées qui s’explique notamment par le fait que les investisseurs, confiants, ont parfaitement intégré que la FED annoncera un relèvement de ses taux le 13 décembre.

Le dollar, moins affecté par l’affaire russe, se reprend face à l’euro
C’est le titre d’un article ZoneBourse.com qui nous apprend que vendredi 1er décembre, le dollar progressait après un début de semaine plutôt sombre où il était proche d’un plus bas de 2 mois. Cette fois, l’article évoque la réforme fiscale qui était en bonne voie, puisque « La veille, « la confiance a été relevée quand le sénateur John McCain a confirmé qu’il voterait en faveur de la réforme » », mais aussi une autre raison comme catalyseur du dollar : « Le dollar se reprenait face à l’euro vendredi en fin de séance new-yorkaise, après avoir lourdement chuté suite à un nouveau rebondissement dans l’enquête sur l’ingérence russe dans la présidentielle américaine. (…) David Madden, analyste chez CMC Markets, a expliqué que le dollar avait été affaibli par « le scandale impliquant Michael Flynn et potentiellement le président Trump ». »L’ex-conseiller de Trump a consenti à coopérer avec la justice.

Lundi 4 décembre, le dollar continuait sa progression. Investing.com titrait « Le dollar progresse sur la réforme fiscale ». On peut ainsi lire : « Le dollar progresse contre un panier d’autres principales devises ce lundi après que le Sénat américain ait adopté un le projet de réforme fiscale ce week-end, renforçant les attentes d’un rythme plus rapide de hausses de taux de la Réserve fédérale. » L’indice US dollar, qui indique la force de la devise américaine, progressait de 0,34 %. 

« Le dollar conserve ses gains contre ses rivales » ce mardi 5 décembre peut-on lire sur
Investing.com. Avec l’adoption par le Sénat américain d’« un paquet de révision fiscale », certains investisseurs y voient un signe annonciateur d’un relèvement des taux d’intérêt par la FED plus rapide que prévu.
Léger recul du yuan chinois en novembre

 C’est un article de French Peoplerelayant une news Xinhua qui évoque le récent repli de la monnaie chinoise : « Le yuan, monnaie chinoise, a légèrement reculé par rapport à un panier de devises en novembre, selon un indice publié par le China Foreign Exchange Trade System (CFETS). L'indice composite du taux de change du yuan CFETS, connu comme l'indice RMB CFETS, qui mesure la force du yuan par rapport à un panier de devises, était de 94,37 fin novembre.Cela représente une baisse de 0,56% en comparaison avec le mois précédent, selon le CFETS. » Aucune raison à ce repli n’est en revanche évoquée dans l’article. 

La croissance australienne ralentit à 0,6% au 3e trimestre 

Mercredi 6  décembre, c’est Boursorama qui relaie une news Reuters au sujet de la croissance australienne qui a ralenti à 0,6 %, alors qu’elle était attendue à 0,7 %, « mais elle a atteint son niveau le plus élevé depuis plus d'un an en rythme annuel, grâce à un rebond de l'investissement des entreprises ». « Sur un an, le taux de croissance a accéléré à 2,8 % contre 1,9% au deuxième trimestre » peut-on également lire, ce qui est positif. Cependant, la consommation des ménages, elle, n’a progressé que de 1,5 %. « Les économistes estiment qu'il faudra une hausse du PIB de 0,9% ce trimestre pour éviter un ralentissement de la croissance sur l'ensemble de l'année. "Mais si le consommateur n'est pas plus dépensier, il sera difficile de faire mieux au niveau du PIB", note Su-Lin Ong, chef économiste chez RBC Capital à Sydney. » Comme prévu, la RBA, la Banque centrale australienne, a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangés, à 1,5 %. 
Le Figaro aussi relayait une news Agence Option Finance (AOF) sur la politique de la Banque de réserve australienne le 5 décembre. En effet, la RBA sent un peu la pression monter, étant donné que « plusieurs pays commencent à évoquer un relèvement de leurs taux », et qu’elle ne souhaite pour le moment pas les changer. Ce mardi, se tenait une réunion de la RBA, à l’issue de laquelle les taux sont donc restés inchangés. Elle a « réitéré l'avertissement qui accompagne depuis de nombreux mois maintenant ses communications : une hausse du taux de change pèserait sur l'accélération attendue de la croissance et de l'inflation ». Néanmoins, on apprend que « le marché du travail australien continue à s'améliorer et que, même si les salaires restent pour l'heure stables, des entreprises commencent à faire état de difficultés pour embaucher ».